Introduction
Aborder l’APSA Basket par l’espace est synonyme de réussite pour tous.
Tout le monde peut réussir, il n’y a pas de frein moteur. Nous nous cantonnons à un traitement informationnel, même quand on travaille la ligne de passe.
D’autres angles d’attaque, comme chercher à mettre un joueur en position favorable de tir, mettent la pression sur l’élève, car on attend de lui, à un moment T, d’être efficace.
Beaucoup d’élèves redoutent ces situations car, techniquement, surtout au Basket, ils ne sont pas compétents. Ils vont donc soit participer à reculons, soit ne jamais être en situation favorable de tir, même si ils en ont compris le sens et les rouages, quitte à mettre l’équipe en échec. Le collectif est en échec mais moi je n’ai pas été ridicule.
Nous ne sommes plus dans le vivre ensemble mais dans, je suis obligé de vivre avec toi mais si tu peux te débrouiller sans moi ça m’arrange !
Avec notre stratégie la pression est collective, et ne sollicite pas une motricité très complexe, bien que fondamentale pour toute pratique sportive (A ce sujet, traiter une APSA par le biais informationnel n’est pas possible partout. réf Pociello). Tout le monde est impliqué consciemment ou inconsciemment.
Consciemment, car des joueurs aguerris savent ce qu’il faut faire, sont intéressés par la démarche, ont déjà entendu des discours dans leur club sur les notions d’écartement, de profondeur et Inconsciemment car les situations sont telles, qu’elles sollicitent inconsciemment celui qui à priori participerait à reculons.
Je m’explique, 3 joueurs, 3 couloirs, difficile d’échapper à une logique d’occupation de l’espace. Les principes comme éviter le surnombre , le soutien, aller vite pour que l’adversaire revienne en retard sont compréhensibles par tous. Et les moyens proposés pour y remédier sont simples, couloirs, étages…
C’est comme dans la vie, une route , 2 trottoirs, inconsciemment on va sur le trottoir, même les chiens (enfin pas tous…).
Notre approche est donc favorable à une approche collective ou tout le monde adhère et ou tout le monde a sa place, « quiche » ou pas.