illustration course cp5 en 2de par PE

On propose de traiter la course de durée par la découverte de ses propres rythmes de course. En effet si l'on demande à n'importe quel coureur d'adopter un rythme de course dit de récupération (rythme qu 'il doit pouvoir tenir très longtemps et qui lui permette de récupérer après un effort intense) , il adoptera un rythme avoisinant ses 60% de sa VMA. De même pour un rythme dit d'endurance active (courir plus rapidement mais en pouvant parler) il se situera autour de 70% de sa VMA. Après on parle de seuil ventilatoire (limite avec une respiration saccadée). Cela correspond à peu près à 85% de sa VMA .

Il est donc inutile de faire un test de VMA car après plusieurs mises en situations (distances appropriées à l'endurance active, au seuil etc. + des consignes de courses uniquement fondées sur des repères de ressenti), le coureur est capable d'identifier ses différents rythmes de course et même de les annoncer dans une fourchette restreinte en km/h.

L'objectif final est de mettre le coureur dans une situation de course (proposition d'entraînement, épreuve sur longue distance ou autres) et de lui demander d'annoncer le type de rythme qu'il compte réaliser (Récup, Endurance active, Seuil...) et de vérifier une fois la course terminée si le coureur à respecté ce qu'il avait annoncé.

Pour accorder une course parfaite on devra chercher à voir si le coureur est régulier dans chacun de ses rythmes et si les vitesses utilisées sont crédibles avec des catégories de rythmes (Ex: en Endurance active on voit qu'il est à 12km/h et il est resté à cette vitesse sur 600m; En Récupération on constate qu 'il a un rythme de course d'au moins 2 km/h en dessous de l'End. Active et qu'il est régulier sur 400m; quand il annonce qu'il allait enchaîner sur un rythme seuil on doit avoir une vitesse supérieure à l'endurance active; etc.)

Il est difficile de tricher car, si l'on veut être régulier sans un repère extérieur, il vaut mieux courir selon ses sensations!